Envie de partir. Ma chambre me rend folle. Je veux aller loin. Vers Lui. Je dois quand même sortir. J'enfile une mini jupe. M'étale du noir sur les paupières. Cinéma Strange dans les oreilles. Je file dans les rues tristes, froides. Je passe deux heures dans une librairie. Des titres défilent, des mots, des lettres. Tout devient flou. Je sors et cours me réfugier dans ma foutue chambre. Fin.

Photographié par: Ma soeur

Modèle: Moi

Voilà, c'est samedi soir et je suis chez moi à rien faire du tout...Mon pc portable m'a tristement laché ce matin, aprés avoir mystérieusement effacé mes documents (je ne m'en remet toujours pas, un an de musiques, photos, et textes...) celui çi s'est mis a ne plus du tout vouloir s'allumer...un virus sans doute...(si ya des pros en informatique, n'hésitez pas!).

Bref, ce soir mon amoureux va en soirée (goth) aux caves st Sabin (comme tous les samedi d'ailleurs...) inutile de vous préciser que les superbes filles ne manquent pas... Je ne suis pas jalouse, ou alors juste en silence... Et puis il y a ces séances photos, avec la belle mademoiselle E. qui doit porter la robe sexy que monsieur D. (mon Amour) a dessiné... Tout ceci fait naître en moi une sorte d'amertume que je supporte avec difficultés...Mais que faire? je reste là, silencieuse, essayant de refouler en moi tout désir qui ne pourrait être assouvi...Déjà le désir d'être avec mon Amour, d'écouter la musique qui, mélée à l'alcool me fait tourner la tête, puis danser,danser encore, jusqu'à ce que, épuisée, je me laisse doucement tomber dans les bras de celui que j'aime... Hum, quel romantisme. Non en fait ça se passe même pas comme ça, la dernière fois j'ai dansé à peine une heure avant d'aller pitoyablement vomir ma folie dans les toilettes sales de la soirée... Et jusqu'à 5h, j'ai dormi, danser, dormi, puis redanser, et N. m'a dit: "Tu t'es vu quand t'as bu?" Aprés cette folle nuit je me suis juré de ne plus jamais boire...Deux jours aprés l'envie d'alcool me brûlait la bouche...

Sa chair est rare, les os et la peau dessinent un corps que la matière avait quitté. Il s'était jadis laissé presque mourir et aujourd'hui les marques de son passé torturent un corps fragile et blessé. Il avait laissé s'introduire dans son existence, cette mort lente, qui tord le ventre, qui brûle la vie, peu à peu, doucement, qui s'approche et murmure en vous glaçant le cou, qu'elle va vous délivré de cet amas de chair qui compose vos formes, et qui vous fait humain. La destruction fut lente, présente chaque jours de vie qui se rapprochait toujours plus de la fin dramatique. Mais l'âme peut crier parfois plus fort que le corps... Encore empli de douleur, écorché par l'infernale cruauté du monde, il a repris le chemin d'une vie qu'il n'espérait presque plus. Son teint est pâle, blafard, comme la blancheur d'un visage d'enfant.

Photographié par: Lui

Modèle: Lui

Un cliché. Des larmes. Le maquillage noir et grostesque qui coule. Intimité. Regard. Les mains crispées sur le visage. Stress aigu provoqué par l'extérieur d'une chambre close. Ou bien nevrose de la chambre close...

Photographié par: Moi

Modèle: Moi